I owe my image of Latin New York to the film West Side Story that I saw in France as a child. Before I settled in New York I had never met Puerto Ricans or Dominicans, but the image of a rich and lively culture had stayed with me. When I first explored the neighborhood beyond Grand Street in late 1994, I realized New York's Latino community was nothing like the idealized image I had formed.

Much like the Parisian Maghrebins, second-or third-generation immigrants who are more often tolerated than included, Williambsurg's Latinos are in search of a better future. Often, though, their struggle has become less about success than survival. Over time, as the young people of the area allowed me into their lives, I witnessed as much frustration as hope. I have been asked, "Why are you here? Nothing is beautiful here! "These photographs are my answer.


AU-DELA DE GRAND STREET
Brooklyn, New York
L'école des coups durs de Williamsburg

Mon image du New York Latin, je la dois au film de West Side Story, que j'ai vu enfant en France. Avant de venir m'installer à New York, je n'avais jamais rencontré de portoricains, ni de dominicains, mais
j'avais retenu l'image d'une culture riche et vivante. Lorsque j'ai parcouru pour la première fois le quartier situé au-delà de Grand Street, vers la fin de 1994, je me suis aperçue que la communauté Latino de New York ne ressemblait en rien à l’image idéalisée que je m’en étais faite.

Comme les Maghrébins de Paris, tolérés sans plus, les Latinos de Williamsburg sont à la recherche d'un avenir meilleur. Bien souvent, leur lutte est orientée moins sur la réussite que sur la simple survie.
Au fur et à mesure que les jeunes du quartier m'ont acceptée dans leurs vies, j'ai témoigné de leurs frustrations tout autant que de leurs espoirs. On m'a demandé "pourquoi es-tu ici? Il n'y a rien d' beau ici!" Ces photographies sont ma réponse.



-- Régina Monfort